
Cet atelier, mis sur pied en marge de la 8ème édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture, ouvert mercredi au Centre des conventions d’Oran, vise à aborder les problèmes rencontrés en matière de commercialisation des produits issus de l’aquaculture.
En Algérie, le principal problème qui entrave la commercialisation des poissons d’élevage, réside dans les marges bénéficiaires importantes que prennent les mandataires et aux intermédiaires.
"La dorade, cédée par les aquaculteurs à 600 DA le kilo, arrive sur les étals à 1.100 DA", souligne ce responsable, qui considère que cette situation est "inadmissible".
"L’aquaculteur fait des investissements et consacre des mois à entretenir les poissons alors que le mandataire ne fait que revendre le produit et gagne, sans effort, autant que l’aquaculteur) et parfois plus", a-t-il déploré. Pour lui, la solution serait de réglementer la chaine de distribution des produits issus de l’aquaculture et de limiter les marges des mandataires et intermédiaires.
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Des experts nationaux et étrangers des pays membres de la CGPM, notamment la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, l’Italie, l’Espagne, la Turquie, Malte, la Croatie, la Grèce et le Monténégro, prennent part à cet atelier.
Le programme de cet atelier propose trois sessions portant sur la situation des marchés pour les produits aquacoles, la chaîne de valeur aquacole en Méditerranée et en mer noire et la cartographie de la chaîne de valeur des produits et la dynamique des prix.
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